… Skittles réagit. Vite fait. Bien fait.
Donald Trump Jr. a le tempérament de son père, et le même goût pour les formules lapidaires des tribuns populistes. Mardi, en fin de journée, il a cru bon de faire paraître sur son fil Twitter une photo illustrée du propos suivant : « Si je vous présente un bol de Skittles, et que je vous dis que trois d’entre eux sont empoisonnés, voudriez-vous en prendre une poignée ? » Et de conclure : « C’est ça le problème des réfugiés syriens. »
Et comme il devait juger l’ensemble encore trop nuancé, il a ajouté ce commentaire : « Cette image dit tout. Mettons fin à l'ordre du jour du politiquement correct, qui ne pense pas d’abord aux intérêts de l'Amérique. »
This image says it all. Let's end the politically correct agenda that doesn't put America first. #trump2016 pic.twitter.com/9fHwog7ssN
— Donald Trump Jr. (@DonaldJTrumpJr) 19 septembre 2016
1000s of Syrian children like Omran have been killed in the war. They aren't Skittles. They're children. #Skittles pic.twitter.com/zVUTKy1dq4
— Joshua ☪️ (@ConservativeZNJ) 20 septembre 2016
These aren't Skittles, @DonaldJTrumpJr. pic.twitter.com/h8DXvdFtVM
— Jason Sparks (@sparksjls) 20 septembre 2016
Le journaliste canadien Seth Abramovitch, rédacteur en chef de The Hollywood Reporter, a quant à lui interpellé la marque. Et la réponse n’a pas tardé, signée par Denise Young, vice-présidente des affaires publiques de Skittles. "Les Skittles sont des bonbons. Les réfugiés sont des personnes. Nous ne pensons pas qu'il y ait matière à les confondre. Nous ne ferons pas d'autres commentaires qui pourraient être interprétés comme une récupération marketing." Simple - claire - juste.
A rep for @Skittles gives me their response to @DonaldJTrumpJr pic.twitter.com/OmkJQkIqug
— Seth Abramovitch (@SethAbramovitch) 20 septembre 2016
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