Avec la fin de la viralité et la multiplication des offres médias sur les différentes plateformes, les communicants sont contraints de trouver d'autres espaces et moyens d'expression. Une tribune signée Arthur Kannas, CEO d'Heaven.
L’époque de la “viralité” des contenus est définitivement révolue, les plateformes s’étant dotées d’incontournables offres médias pour piloter les campagnes et les performances. On se trouve ainsi à devoir attendre que les plateformes “innovent” dans leurs formats, en ajoutant la possibilité d’un clic ici, d’une animation là. 280 caractères au lieu de 140. Des formats qui disparaissent au bout de 24h. On peut se dire que même si la créativité naît de contraintes, l’efficacité d’une campagne ne se réduit pas à sa reprise dans la presse professionnelle parce que l’on a su “exploiter” un nouveau format.
Tout d’abord et toujours, la capacité de raconter des histoires que ce soit dans un film de 30s pour la TV ou dans un film de 30s pour le Web. Le storytelling vidéo est aujourd’hui une zone de collision pour les agences digitales natives et les agences de publicité traditionnelles, puisqu’avec les pre-rolls le format se standardise.
Le deuxième terrain d’expression est de sortir des plateformes (enfin presque) en capitalisant sur les influenceurs qui s’y sont créé une place. Cet espace de liberté, certes entouré de contraintes réglementaires justifiées, ce sont les “Collabs”. Ces rencontres créatives entre une marque et un artiste, restent un domaine où la créativité peut à nouveau s’exprimer, où une audience peut être touchée… enfin tant que pour les plateformes qui accueillent ces makers, la situation reste tolérée. Profitons-en.
Participer à la conversation