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La GenZ au travail, vraiment différente des générations précédentes ?

Avec Slack

Comment la nouvelle génération vit-elle son entrée dans le monde du travail ? Alors que les modalités de travail se transforment, la « Gen Z » montre son appétence pour le travail hybride – mais aussi sa quête de sens et de nouveaux challenges.

Née après 1995, la génération Z a fait son entrée sur un marché du travail en proie à de profonds bouleversements. Crise sanitaire, écologique, mais aussi modifications des modalités du travail et des méthodes de management : comment les 18-25, qui constitueront 27% de la main d'œuvre mondiale en 2025 selon l’OCDE, abordent la vie professionnelle ? Quelles sont leurs attentes et leurs spécificités face à l’organisation du travail et les relations en entreprise ?

Sans essentialiser toute une génération dont les caractéristiques varient profondément d’une situation à l’autre, on peut tout de même souligner quelques éléments-clés qui caractérisent la fameuse « Gen Z » au travail, et se pencher sur la façon dont l’asynchronisation du travail et les outils numériques peuvent répondre à certaines de ses aspirations. 

Recherche de sens 

Les 18 à 25 ans ont-ils un rapport au travail fondamentalement différent des générations précédentes ? « Il y a des éléments qui sont spécifiques à un contexte générationnel », pose d’emblée Thomas Simon, docteur en sciences de gestion et professeur assistant à la Montpellier Business School, auteur d’une thèse intitulée L’entreprise fantôme, qui traite du rapport des jeunes diplômés à l’entreprise. « (...) Il y a un rapport au travail qui change, avec un besoin d’air frais et de changements récurrents. On a des jeunes diplômés qui s’éloignent clairement du modèle des carrières toutes tracées. » 

Autre élément différenciant : la Gen Z serait moins patiente que ses aînées. Thomas Simon précise ainsi qu’au-delà du salaire, la recherche de challenge et de renouvellement intellectuel impacte fortement le rapport des jeunes à l’entreprise, tout comme un plus fort besoin de sens et d’impact social. « Même dans des secteurs où l’on peut se dire que la question du sens passe au second plan, typiquement dans des entreprises du secteur du conseil, on a des jeunes diplômés qui demandent à être mis sur des missions pour le service public - avec une volonté de servir l’intérêt général », explique-t-il. Ceux-ci font également face à une « désillusion » qui s’exerce dès la sortie des études où la réalité du travail et les grandes promesses faites en classe ou lors des entretiens d’embauche sont loin de la réalité du quotidien. « Il faut raccrocher les wagons entre l’entreprise imaginée et l’entreprise réelle. C’est ce décalage qui crée ce que j’appelle l’entreprise fantôme », concept qu’il détaille plus longuement dans un entretien au Monde

Un manque de motivation ?

Quid de la question de la motivation et de l’engagement dans l’entreprise, ses enjeux et son futur ? « Grande dépression », « quiet quitting », « désertion » ou « détravail » : les termes employés, sur les réseaux sociaux et dans la presse, semblent indiquer une tendance générale au désengagement. Un phénomène illustre particulièrement ce désinvestissement : le succès des vidéos de « démission silencieuse », où l’on se filme en train d’en faire le moins possible au bureau, a dépassé les 40 millions de vues sur TikTok. 

Dans une étude sur le sujet, la fondation Jean Jaurès parle ainsi de « démission mentale », d’une partie des travailleurs – élément que l’on retrouve à la fois chez la Gen Z et les générations plus âgées. Ainsi, la moitié des 25-34 ans déclarent se sentir moins motivés par leur travail qu’avant la crise sanitaire, alors que 41 % des habitants de région parisienne disent être moins motivés qu’avant dans leur vie quotidienne, souligne encore l’étude. 

Autonomie et désynchronisation

Faut-il en conclure que les jeunes salariés sont toutes et tous désengagés et démotivés ? Pas vraiment. 42 % des jeunes de la génération Z déclarent vouloir participer aux décisions stratégiques de leur entreprise (Paris Workplace Report, 2019), et 72% des 18-30 ans se disent engagés dans la lutte contre le changement climatique. L’on assiste dès lors plutôt à une inversion des normes. Redonner du sens à sa carrière, avoir du temps pour soi et privilégier l’autonomie dans ses modalités de travail : voici les valeurs cardinales qui guident l’équilibre vie pro/personnelle de cette génération. L’étude de la Fondation Jean Jaurès souligne à ce sujet que si en 2008 62% des salariés préféraient « gagner plus d’argent, mais avoir moins de temps libre », ce sont aujourd’hui 61% des salariés qui préfèrent l’inverse.

Le rapport de force entre les modalités est inversé et le curseur des valeurs s’est déplacé : le télétravail semble aujourd’hui l’un des moteurs de cette autonomie tant désirée. Des outils tels que Slack permettent aujourd’hui à toutes les générations de s’initier facilement au travail collaboratif en ligne et de privilégier le travail hybride ou le télétravail. Slack permet aussi de privilégier le travail asynchrone : un collaborateur peut travailler à distance et dans un temps donné, quand son collègue se connectera d’ailleurs à un autre moment. Les appels d’équipe (huddle) dans Slack permettent de créer des discussions informelles et proches de celles que l’on peut tenir au bureau. On peut lancer un appel d’équipe à n’importe quel moment, travailler ensemble en temps réel, partager son écran à plusieurs et créer un fil de discussion dédié. Puis quitter et rejoindre d’autres appels d’équipes plus tard ! Un outil parfait pour le travail asynchrone, qui fait écho aux canevas, récemment lancés par Slack : une couche d’information qui se rattache au sein d’un canal de conversation et que l’on peut modifier et améliorer au fil du projet, par exemple pour un onboarding. Infos contextuelles, données ou contenus multimédias : les canevas apportent de la clarté dans les échanges des travailleurs hybrides.

La Gen Z, vraiment différente des précédentes au travail ? Pas vraiment, mais ses envies, ses aspérités et son rapport au monde de l’entreprise semblent plus clair. Pas question de « souffrir pour réussir », alors que l’autonomie du travail est à portée de clic, en somme ! 

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