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Kingcom : portrait d’agence

Isabelle Wolf a fondé l’agence en 1990. Pour ses 25 ans, Kingcom se dote d’une nouvelle identité, d’une nouvelle accroche, d’un nouveau positionnement et d’un nouveau site. Rencontre avec ses trois dirigeants.

« Nous sommes une Maison ». Isabelle Wolf présente son agence dans un esprit startup : fraîcheur, envie et passion sont les maîtres-mots de sa philosophie. « Au-delà des expertises, c’est ce qu’aiment nos partenaires ». En témoigne le fort taux de fidélisation des clients, dont certains sont présents depuis les débuts de l’agence, mais aussi au sein des équipes : « nos collaborateurs ont une vraie capacité à penser les stratégies de marques, dans l’idée et l’exécution ». Quand Pascale Azria rejoint l’aventure, il y a plus de quinze ans, c’est en tant que stagiaire. Elle témoigne que ce qui l’a motivée, « c’est la personnalité de l’agence, les convictions d’Isabelle et la façon d’envisager le métier à la fois dans la réflexion et la mise en œuvre opérationnelle ». Ce qui n’est pas toujours le cas… « Aujourd’hui, nous sommes sur cette double force, il faut connecter la stratégie au dispositif d’activation ». Patrick Bonin, qui a intégré Kingcom l’année dernière, souligne que l’un des éléments frappants de l’agence est « la capacité et l’envie des équipes d’apporter des conseils pour proposer des dispositifs qui peuvent être mis en place ».

 

Si l’on pense souvent que ce sont les problématiques corporate qui peuvent faire la réputation d’une marque, l’agence ne tombe pas dans une dichotomie vis-à-vis des sujets grand public. « La com ‘consumer’ est tout aussi importante : un lancement de produit crée de la préférence. Nous défendons ça, au même titre qu’il ne faut pas travailler la réputation qu’en temps de crise ». Car la mission de Kingcom, c’est de créer des expériences entre les marques et leurs publics. « Il faut les connaître, les comprendre et ajouter une connivence affective à des données factuelles ».

« La crise et la digitalisation faisant partie du quotidien, les clients n’ont plus les moyens ni l’envie d’avoir une myriade d’agences ». D’autant que cela pose la question d’un bon pilotage et d’un déploiement cohérent d’une seule et même communication sur différents points de contacts. Pour ce faire, Kingcom s’appuie sur les piliers de sa réussite : « les talents, les investissements et la mission ». L’agence a réfléchi au sens même du métier et à ses évolutions. « Un bon dispositif doit être pensé en amont de sa réalisation : on est très à l’affût des ROI qui doivent être attendus. Quelles retombées réelles pour les dispositifs ? » Et pour cause : si aujourd’hui le principal critère de récompense pour les PR reste la créativité, les équipes déplorent le manque de considération des résultats. « Un projet peut être joli sur le papier et impossible à mettre en place. Les résultats ne doivent pas être qu’une question de quantité, mais d’efficacité ».

Dans cette optique, Pascale Azria a notamment travaillé à la conception du Référentiel de la mesure des Relations Publics, pour contrer le mythe selon lequel les RP ne se mesurent pas. Plutôt que de considérer toutes les définitions des KPI à prendre en compte, le référentiel permet une mesure partagée en France, mais également utilisable à l’international. « Cela permet de justifier, entre autres, les investissements RP ».

 

L’indépendance de l’agence lui permet une grande rapidité d’action. « Nous n’avons pas forcément les moyens financiers des grands groupes, mais nous avons une agilité extrême dans la prise de décision ». Persuadées que les marques vont avoir de plus en plus de demandes à double vitesse, les équipes tiennent à cette liberté. « Nous avons un pilotage de fond qui nous permet de protéger les messages, la mission et l’ADN de la marque en gardant un cap, mais nous avons aussi besoin d’urgentistes pour garantir des dispositifs rapides qui répondent à une info ‘break’ ». Tout va vite, rien n’attend : les stratégistes du long ne sont pas les « doers » du court.

« Il y a toujours une part d’inconnu. Même quand nous anticipons justement les évolutions du métier, nous allons devoir changer, muer, intégrer de nouvelles expertises ». Et si cela implique un accompagnement et une pédagogie auprès des clients, Isabelle Wolf, Pascale Azria et Patrick Bonin en sont ravis de ces mutations. « On vit ces révolutions comme une aventure humaine, entrepreneuriale et professionnelle incroyable ».   

 

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Mélanie Roosen

Mélanie Roosen est rédactrice en chef web pour L'ADN. Ses sujets de prédilection ? L'innovation et l'engagement des entreprises, qu'il s'agisse de problématiques RH, RSE, de leurs missions, leur organisation, leur stratégie ou leur modèle économique.
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