
Un collectif de catholiques réunissant des créatifs, des codeurs, des communicants, et des rédacteurs, se lance dans l'innovation religieuse. L'idée ? adapter les vecteurs de la foi aux nouvelles technologies. Ils rêvent de chapelets connectés, de tweeter la messe, de Bibles interactives, ou même de vitraux photovoltaïques...
Associer le mot « hacker » avec « church » pourrait faire croire à un projet d’attaque informatique contre le Vatican. Il n’en est rien. « Hack My Church » est un évènement organisé par quelques catholiques adeptes du numérique pour tenter de plonger l’église dans l’ère de l’innovation technique.
Pendant 3 jours – du 23 au 25 mai – des créatifs, des codeurs, des communicants, et des rédacteurs, soit une cinquantaine de fidèles (ou non) vont travailler pour imaginer et réaliser des prototypes innovants.
Le but ? Hacker les outils qui sont au service de la foi : « confronter la tradition des vitraux à l’art numérique, gamifier le catéchisme, inventer une nouvelle forme de chapelet connecté… ».
Ce mélange hybride entre créativité, religion et culture digitale rend l’évènement franchement intriguant. Que sortira-t-il du Fablab de l’église Sainte Blandine de Lyon ?
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