La natalité chute mais le marché des poupées reborn, poupons de silicone plus vrais que nature, prospère. En ligne, leurs mises en scène ont suscité de la fascination, des moqueries et désormais pas mal de rejet.
Elles promènent leur poupon en poussette, l'emmènent au parc, lui donnent le biberon ou à manger, le photographient dans ses nouvelles tenues, et l’appellent « mon bébé ». Elles, ce sont les « mamans reborn », aussi appelées « reborneuses », qui font l’objet de remarques haineuses sur les réseaux sociaux. La raison ? Leur nourrisson « reborn » n’est pas réel, juste une reproduction en silicone et ultra-réaliste. Créées dans les années 1990, ces poupées étaient d’abord utilisées pour les besoins de l’industrie cinématographique. Réalisées à la main par des artistes spécialisés, leur prix peut atteindre plusieurs milliers d’euros, justifié par un processus de fabrication extrêmement minutieux et personnalisé. Une dizaine d’années plus tard, une discrète communauté d’adeptes s’est constituée avant d’exploser sur TikTok, Insta et Facebook.
Des comportements qui agacent les mères
Depuis plusieurs années, les adeptes des poupées reborn défendent leurs effets thérapeutiques dans le cas, notamment, de femmes victimes de fausses couches ou de mères ayant perdu leur enfant lorsqu’il était encore nourrisson.
Victoria, alias @viktoriouus, créatrice de contenus sur TikTok, a publié, le 24 juin dernier, une vidéo relativisant largement cette conception thérapeutique. « Ces femmes instrumentalisent beaucoup le deuil périnatal pour justifier le bien-fondé des bébés reborn. (...) Moi, j’ai perdu ma fille deux semaines après sa naissance et j’ai consulté des psychologues et psychiatres après son décès : jamais ces poupées ne m’ont été présentées comme des outils thérapeutiques, ni même évoquées », témoigne-t-elle. Et ce n’est pas le seul grief des mères à l’égard des reborneuses. Selon plusieurs d’entre elles, certaines propriétaires de poupons ultraréalistes s’approprieraient des espaces nurseries au détriment de nourrissons bien vivants ou bien feraient des demandes en crèche.
Des vidéos publiées sur le compte de reborneuses, dans la même période, attestent que ces pratiques sont courantes – bien que ces dernières se défendent de toujours laisser passer les mères et leur nourrisson devant elles. On peut aussi facilement trouver des offres de baby-sitting spécialisées reborn sur le site Leboncoin.
Pour autant, et comme l’explique Adeline Ginguené, cette utilisation des bébés reborn est à relativiser. Si ces comportements existent, ses clientes ont des profils très variés. « Ma plus jeune cliente a 12 ans ; j’ai aussi des jeunes femmes dans la vingtaine qui n’ont pas d’enfant ; d’autres qui savent qu’elles n’en auront pas et beaucoup de retraitées. Il y a des collectionneuses, des personnes qui ont perdu un enfant. Dans ce dernier cas, je me permets de demander si la personne est accompagnée. On a une responsabilité », analyse l’artiste peintre.
« Une passion comme une autre »
Johanna, 28 ans, a accepté de se livrer au sujet de ce qu’elle définit comme une passion, liée à son admiration pour le monde de la puériculture. La jeune femme, nullipare, a acquis son premier bébé reborn à l’adolescence. Depuis, elle les collectionne. Elle en a cinq, aujourd'hui tous réalisés par des artistes. Si elle raconte que les poupons reborn l’aident à se détendre lorsqu’elle est angoissée, elle affirme : « Je suis totalement consciente que ce ne sont que des “objets” (...) J’interagis avec mes reborn quand j’en ai l’occasion et l’envie, j’aime surtout les habiller et les prendre en photo. »
De son côté, Julie a déjà eu des enfants : « Je pense que cela me fait plaisir de me replonger dans cet univers de nourrisson qui passe très vite, explique-t-elle. Mais ce n’est en aucun cas une manière de pallier un manque. C’est une passion comme une autre. » Aujourd’hui, elle possède treize bébés reborn. « Pour moi, c’est vraiment un objet d’art. (...) Je n’ai pas de sentiments pour mes reborn même si c’est quelque chose que j’affectionne, car ils ont une certaine valeur. »
Ce monde est de plus en plus fou !
Comme d'hab', les réseaux poubelle, pardon sociaux, sont agités par une non-affaire qui préoccupent ceux qui n'ont que ça à faire.
Si quelque chose vous dérange, ne regardez pas.
Et si vous estimez avoir une vie, déconnectez vous de ces daubes chronophages. Vous y brassez du vent et enrichissez les annonceurs, vous n'y faites rien de plus.
En tout cas, arrêtez de monter de telles modes inutiles et sans aucun autre sens que votre désir de paraître en affaires nationales. Ceux qui ont quelque chose entre les oreilles (on doit être encore 7 ou 8 en France) n'en ont absolument rien à faire.
Et dites vous bien que si c'est sur les réseaux, alors c'est faux ou inutile.
j'en ai 7 garçons et filles et j'ai 72 ans. je tricote pour eux ça m'occupe et ils sont si beaux!!! je ne sors pas avec ils sont chez moi, parfois je leur change leur tenue, c'est mignon.j'ai beaucoup de plaisir a les regarder. rien a voir avec le baigneur que j'avais petite!!
j'aurais aimer savoir en confectionner , c'est tout un art. et beaucoup de minutie.
l'histoire des poupées reborn nous renvoie à la stérilité de la femme d'Abraham ?SARAH ? qui a autorisé sa servante egyptienne , a avoir des relations sexuelles avec bon mari . De cette union sacrilège est né Ismael , ancètre des musulmans.
En lisant la Bible entre les lignes on comprend que Sarah s'est entiérement occupé de ce bébé issu d'une mère porteuse Le fait de pouponner est il la cause de sa tardive grossesse ; toujours est il que elle a donné à son mari un deuxième garçon Issac , ancètre des juifs . Pour avoir fait des dizaines de conférences sur le thème des croyances populaire j'ai entendu des dizaines de fois l'histoire de la femme stérile , parfois pas très jeune , qui après avoir adopté un bébé , s"est trouvé enceinte
j'ai des poupons rebords mais c'est une façon de collectionner des jolies poupées comme les anciennes du temps passé******
je sais pas ou on va mais on y va
le bilan carbone de ces abominations est honteux. Quand certains choisissent de ne pas faire d'enfant car la planète n'en a plus les moyens, et que d'autres utilisent des couches pour des objets qui ne défèquent pas, achètent des vêtements pour des objets qui n'ont pas froid, achètent de la nourriture pour des objets qui ne mangent pas. Si tout le monde fait de la muscu (manger comme 4 personnes), possède un chien de plus de 50kg, et demande à chatGPT si son reborn a une gastro ou un angine tout en prenant l'avion tous les ans, bahhhh droit dans le mur quoi, je n'ai plus aucun espoir ni considération pour l'espèce humaine.
Au bout de la décadence, la dégénérescence puis la fin de l'espèce.