
Une étude américaine montre que les personnes aux goûts musicaux similaires aiment en moyenne les mêmes activités de couple.
Le choix de son partenaire pourrait-il être réglé par Spotify ? Luminate, un institut de données spécialisées dans l’audiovisuel, pourrait nous le faire envisager. Dans un rapport paru en février 2025, l’organisation pointe des tendances communes entre les personnes qui partagent les mêmes goûts musicaux.
Selon lui, les auditeurs de variété sont 40 % plus susceptibles d'aller au musée que le reste de la population. Pour les fans de pop, le cinéma est privilégié – 50 % de plus que la moyenne – alors que la communauté s’intéresse 1,5 fois plus que les autres aux questions LGBTQ+
« Les représentations culturelles, dont les chansons, participent à construire une image de l’amour et de ce qu’est une relation idéale », analyse Marine Lambolez. La doctorante en sociologie est spécialiste de la culture et travaille sur une thèse étudiant les liens entre goûts culturels et construction sociale avec ses pairs. « Avoir un message qu’on entend tous les jours dans ses écouteurs amène à avoir une vision de certaines attentes de comportement, de comment doit se passer la drague. Ce n’est pas le seul facteur, mais les goûts musicaux contribuent évidemment à la manière dont on se construit. »
Ne systématisons pas
Ils disent effectivement quelque chose de la personnalité de l’auditeur, comme le prouvait une étude de la Cambridge University, menée en 2022. 330 000 sujets avaient dû juger 23 genres différents après un questionnaire de personnalité. Il en était ressorti que les personnes aux traits de caractère communs avaient apprécié ou dévalorisé les mêmes styles musicaux.
« Les goûts musicaux sont, comme tout, une construction sociale », nuance Tomas Legon, sociologue et co-auteur de Culture et émotions : la dimension affective des goûts. « Qu'il y ait une corrélation entre notre socialisation et nos goûts musicaux, s'avère donc logique et attendu. En revanche, corrélation n'est pas forcément causation : ils peuvent être façonnés par les mêmes causes, mais ne sont pas la cause de l'un ou de l'autre. » Un avis partagé par Marine Lambolez.
« Il y a des choses culturellement qui vont ensemble, mais il est impossible de les systématiser », abonde la sociologue. « On écoute souvent les mêmes choses que ses amis ou son partenaire mais est-ce qu’on s’entend bien grâce à ça ? Pas sûr. » D’autant plus que les pratiques culturelles sont bien moins enclavées qu’il y a quelques années. De jeunes adolescents s’intéressent désormais à la variété, tandis que des femmes bourgeoises sont devenues fans de rap, deux phénomènes rarissimes au début des années 2000.
Une évolution musicale peut précéder une évolution sentimentale
Le rap est d’ailleurs l’ultime objet de l’étude de Luminate, qui affirme que les auditeurs de hip-hop sont 33 % plus souvent célibataires que les autres. « Il y a un aspect très genré dans le rap avec l’idée qu’on ne puisse pas être dans une vraie relation tant que l’on n’a pas assis sa stabilité financière. Dès 13 ans, on retrouve cette idée qu’il faut être installé pour avoir une relation stable », avance Marina Lambolez.
« Mais cela marche pour d’autres styles. Des artistes vont être beaucoup plus sur la souffrance amoureuse et la nécessité de se protéger parce que des hommes sont des salauds, un peu comme avec Vitaa. » Jusqu’à ce que le détachement arrive, souvent au fil des années et de l’expérience avec une évolution des goûts musicaux. Qui se traduit là encore dans nos relations avec de nouvelles manières de les envisager.
Il suffit d'avoir des yeux pour "Voir" et de se connaitre soi-même pour pressentir la qualité d'une harmonie et sa nature possibles entre soi-même et un autre être humain ou un autre être vivant; tout est visible dans la forme, la qualité et l'intensité de la vie qui y habite, et ce qui émane d'une personne ou d''un être.les goûts partagés, quels qu'ils soient, ne sont que des éléments secondaires de compréhension et d'appréciation, et ce, d'autant qu'ils évoluent tout au long de l'existence.
Juillrt 1957, je vais avoir 10 ans, pour mon aniversaire on me demande ce que j'aimerai. Je dis "un électrophone Philips autonome (sur piles) à l'époque c'était sois un Tezpaz sur le courant scteur, soit le Philips, les choix étaient facile... Qui dit élctrophe, dit disque, car l'un sans l'autre sont totalement inutiles. Donc on me demande quel disque je voudrais et je réponds, sans hésitation 1954, 45 rpm / tours, good condition / bon état.
Tracklisting:
Chanson pour l'Auvergnat (A1)
La prière (A2)
Une jolie fleur (dans une peau d'vache) (B1)
La mauvaise réputation (B2)
Je pense que je suis probablement le seul môme de 10 ans qui ait eu comme premier disque ce 45 tours qui à l'époque était "sulfureux". tout celà parce que j'avais entendu une fois cette chanson sur une scène municipale, chanté (admirablement) par un môme qui était à peine plus âgé que moi, et le comble, c'est qu'il s'agissait de la fête annuelle de l'école tenue par des religieux !...
Et l'étonnant, c'est que la première chose qui m'a séduit chez Brassens, c'est la musique, bien avant les paroles, et tout au long de mon enfance, préadolescence et adolescence, j'ai découvert les paroles et la poésie, de tout le répertoire de Georges. Quand j'entendais mes condiciples ou ds prsonne dire que dans Brassens il n'y avait pas de musique, je ls plaignais...