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Cara Delevingne nue pour la cause animale

Le top model britannique est l’ambassadrice de la nouvelle campagne « I’m not a Trophy » orchestrée par le photographe Arno Alias, contre le braconnage.

« Je ne suis pas un trophée » clame haut et fort Cara Delevingne qui n’hésite pas à faire tomber le haut et le bas pour dénoncer les souffrances et les tortures infligées aux animaux. Cette initiative internationale vise à attirer l'attention sur le braconage et la chasse d'espèces en voie de disparition. « J'ai découvert le travail d'Arno après être tombée amoureuse des photos qu'il avait prises de mon amie et collègue Suki Waterhouse », explique Cara Delevingne. Elle espère pouvoir s'impliquer au maximum auprès de l'association afin d'alerter l'opinion sur les pratiques « tragiques » qui ont lieu en Afrique. Selon elle, la campagne a un double impact : celui de défendre les espèces en danger, mais aussi de donner du pouvoir aux femmes. Il est possible d'acheter les clichés pour 50$ l'unité.  

La jeune femme a été choisie pour son influence, notamment au sein des médias sociaux (elle possède pas moins de 30 millions de followers sur Instagram). 

Une autre action à l’initiative du mannequin avait prouvé son engagement auprès de la cause animale. En effet, après que le lion Cécil ait été tué par des braconniers, Cara Delevingne avait vendu aux enchères une montre TAG Heuer pour financer les recherches de la Wildlife Conservation Research Unit.


Les marques de luxe sont notamment visées, certaines d’entre elles comme Hermès, utilisant de la peau d’autruche ou du cuir de crocodile découpé à même la bête, encore vivante, pour concevoir des pièces de leurs vêtements et accessoires. Des pratiques inhumaines, que certaines ONG comme PETA mettent en lumière dans ses campagnes, n’hésitant pas à choquer les consommateurs dans le but de les faire réagir.

« Derrière chaque sac en peau d’autruche, de crocodile ou d’alligator, il y a une vie courte et malheureuse, marquée par le manque, qui se termine par une mort violente. Étant donné qu’Hermès est au courant de la souffrance infligée à ces animaux pour fabriquer ces sacs, quand arrêtera-t-elle d’utiliser des peaux d’animaux exotiques ? », expliquait un porte-parole de PETA au gérant de la maison Hermès Axel Dumas.

Anaïs Farrugia

Après un master de droit et management de la culture et des médias, Anaïs intègre la rédaction de L’ADN pour un stage de 6 mois. Elle passera ensuite par le monde des agences, notamment en tant que consultante éditoriale chez Brainsonic. Elle réintègre L’ADN en 2019 au poste de Journaliste.

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