
Quatre mois après son étude sur l’utilisation de la vidéo sur les réseaux sociaux, l’agence heaven nous offre une nouvelle exploration, plus sérieuse que fantaisiste, sur l’avenir des réseaux sociaux en 2025.
Evidemment, l’exercice est périlleux. En effet, si l’on se hasarde à regarder dans le rétro, en 2005, personne - même pas les addicts du partage social compulsif - n’aurait pu imaginer que Friendster, premier réseau social et inventeur du flux d’activité, serait détrôné avec la même radicalité que Myspace ou Second Life, par thefacebook.
Aujourd’hui, le marché a atteint un premier palier de maturité : plus de 2 milliards d’utilisateurs (âges et niveau social confondus) naviguent en mode plus ou moins actifs. Les Français passeraient plus de 2 heures de la journée sur les plateformes sociales. La motivation première ? Rester en contact avec ses amis (55%). Le suivi de l’actualité (41%) arrive en seconde positionnement (Source GlobalWebIndex 2014).
Sur l’échiquier géographique, le monde se découpe en trois blocs. Sur le continent américain, pas de surprise, la domination du trio Facebook, Twitter et Instagram est avéré et se prolonge sur l’Europe… La Russie comme la Chine font office de forteresses imprenables avec des solutions made in chez eux : VKontakte pour les uns, Qzone pour les autres. Restent tous les territoires à conquérir notamment les pays africains visés par les géants américains qui usent d’ingéniosité et de séduction pour étendre leur offre sur le marché. Quant aux Marques, elles ont massivement tenté de s’introduire dans les conversations : 13.9% de leurs investissements publicitaires sur internet sont destinés aux réseaux sociaux.
Mais ne soyons pas dupes. Cet état des lieux n’est qu’une photographie des réseaux sociaux tels que nous les expérimentons aujourd’hui. Toutes nos certitudes ne manqueront pas d’être remises en questions demain. Tous les jours des avancées technologiques sont faites et en la matière, et nous ne sommes pas au bout de nos surprises.
Si les équipements mobiles ont déjà changé la donne - 81% des connexions sur les réseaux sociaux passent par eux -, un raz de marée d’objets connectés est en cours. La multiplication des capteurs de données sensoriels (wearables, implants, cameras…) nous proposera bientôt une utilisation passive qui nourrira notre présence sociale sans que nous ayons besoin d’être connecté.
Bienvenue dans cette nouvelle génération d’interfaces, sans clavier ni écrans. Et 2016 devrait consacrer la démocratisation de la réalité virtuelle avec l’arrivée de nouveaux produits, moins chers, plus pratiques. Certes, les fonctions de partage sont encore à inventer, mais nous pourrons piloter nos interfaces aux doigts… et à l’œil. Pour s’en convaincre, on peut regarder le dernier bijou de Microsoft, HoloLens, une paire de lunettes qui ouvre les champs des « ordinateurs holographiques sans fil ». Vidéo à découvrir ici.
Dans le même temps, la puissance des ordinateurs ne cesse d’augmenter et les progrès de l’intelligence artificielle, Siri et autre Google Now ne sont que l’avant-garde de bouleversements à venir. Ils proposent des interfaces répondant à la voix dans un langage naturel, usant de techniques prédictives pour vous servir une navigation totalement personnalisée. Ces outils apprendront à gérer avec ou pour nous notre présence sur les réseaux sociaux.
Arthur Kannas, fondateur de l’agence heaven, nous livre tout de même quatre scénarios possibles qui fonctionneront peut être ensemble et posent d’abyssales questions sur l’évolution de nos usages et de nos comportements. Pour les découvrir, cliquez ici.
Retrouvez la présentation sur l’utilisation de la vidéo sur les réseaux sociaux ici.
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