
Jouer à la princesse, se faire les ongles, et surtout porter du rose : voilà la vision des filles made in emojis. Restrictif ? C’est peu dire. Always s’empare du sujet et entend bien y remédier dans le cadre de son programme #CommeUneFille.
La dernière étude Always révèle que pour 63% des Françaises, les émojis censés les représenter suggèrent que les filles ont des capacités limitées. Un constat peu réjouissant, quand on sait qu’ils représentent un mode de communication de plus en plus utilisé et universel. « Les filles incarnées par les émojis s’habillent uniquement en rose, sont des princesses ou dansent avec des oreilles de lapin, se font les ongles et s’occupent de leurs cheveux. Elles ne font rien d’autre, pas de sport, elles n’ont pas de métier… C’est vraiment choquant », explique Michele Baeten, Directrice Marketing Always et Responsable du projet Always #CommeUneFille chez Procter & Gamble. « Bien entendu, les limites dictées par la société ne s’arrêtent pas aux émojis, mais le fait que des symboles, en apparence anodins, véhiculent de tels stéréotypes nous a mobilisés pour réclamer des changements ».
Dans un documentaire réalisé par Lucy Walker, plusieurs jeunes filles sont invitées à témoigner. Le résultat, c’est que ces petits dessins a priori inoffensifs ont une fâcheuse tendance à entretenir les limites auxquelles sont confrontées les filles aujourd’hui. Parmi les jeunes filles interrogées, 69% aimeraient pouvoir utiliser des émojis proposant une vision plus moderne et progressiste de la femme, notamment à travers la représentation d’activités professionnelles. Afin d’y parvenir, la marque encourage les internautes à participer via les réseaux sociaux en partageant les émojis qu’elles (ou « ils », soyons fous !) voudraient voir apparaître. Femme musicienne, footballeuse ou avocate : pas de limites !
« La société émet des messages subtils, qui cantonnent les filles dans des stéréotypes. Ayant étudié la sociolinguistique, je connais les effets que certains termes, en apparence anodins, peuvent avoir sur ces jeunes filles. J’ai trouvé particulièrement intéressant de les écouter parler des émojis et de la manière dont ils renforcent imperceptiblement les stéréotypes et les limites », explique Lucy Walker.
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