
Sous la torture un homme est prêt à avouer n’importe quoi. Preuve en image avec cette excellente campagne d’Amnesty qui utilise Iggy Pop, Karl Lagerfeld et le Dalaï Lama avec beaucoup d'auto-dérision.
Dénoncer la torture avec humour, Amnesty International Belgique n'a pas hésité à le faire. Plutôt que d’énumérer la longue liste des actes barbares commis tous les jours et dans toutes les régions du monde, l’organisme a choisi deux immenses personnalités pour porte-parole : ainsi, sous la torture, Iggy Pop, Karl Lagerfeld et le Dalaï Lama seraient prêt avouer leur appétence pour la pop-music, les chemises Hawaiennes et le capitalisme. Preuve que la torture peut briser n’importe qui, même les êtres les plus charismatiques.
Un parti-pris créatif qu’Amnesty International Belgique justifie sur son compte Facebook : « Le but de cette campagne était très simplement de faire dire à des personnalités des phrases qu'ils, on peut le supposer, ne diraient pas ou qui vont à l'encontre de ce qu'ils pourraient penser : sans porter aucun jugement sur le Dalaï Lama ou sur la phrase de Jacques Ségéla (ou même Jacques Ségéla), nous mettons en lumière la dissonance entre les deux. Et cette dissonance n'est obtenu que sous la torture car «Torturez un homme, et il vous racontera n'importe quoi». C'est tout. »
Avec Amnesty, dites Stop ! à la torture.
Participer à la conversation