
Quand la police se met à utiliser les nouvelles technologies, cela promet de faciliter les arrestations. Une nouvelle tactique du gendarme ?
La voiture de police sans conducteur
Le constructeur automobile a déposé un brevet (.pdf) dont le principe est simple. Plusieurs capteurs (disons des radars) sont disposés le long d’une route. Ces derniers peuvent traquer le comportement d’un véhicule et ainsi repérer s’il commet une infraction. Dans ce cas, l’information sera automatiquement transmise à une voiture de police autonome présente dans les environs.
Toujours est-il que ce type de projet est amener à se développer dans la mesure où les voitures autonomes vont devenir une réalité tangible. Si elles sont amenées à se démocratiser, les forces de l’ordre, tout comme les réseaux logistiques et routiers, devront s’adapter à ces nouvelles façons de se déplacer. Nul doute que la police trouvera sa place dans cet ensemble autonome.
Des lunettes connectées pour identifier les suspects
Ces dernières servent à identifier les visages des passants et à reconnaître si une personne est recherchée. Selon des informations issues des médias d'Etat autorisés, 26 contrevenants auraient été arrêtés pour des faits d'utilisation de faux papiers d'identité.
Les policiers peuvent donc prendre des clichés à la volée de personnes croisées dans la rue puis les faire correspondre avec des bases de données d'identité. Un représentant de police peut ainsi obtenir en temps réel l'identité d'une personne ainsi que son adresse.
L'apport peut être réel pour les forces de l'ordre mais les abus éventuels sont évidents. Le système peut en effet servir à la traque d'opposants politiques ou à réaliser des arrestations arbitraires.
Les drones : des vigies pas pirates
Ils peuvent tout aussi livrer aux policiers de précieuses informations sur les équipes terrestres et leur fournir des données en temps réel (localisation, identité d'une personne).
Là encore, l'objectif est de pouvoir agir ou réagir plus rapidement en cas d'infraction. Les drones peuvent également être utiles pour recueillir des preuves lors de violences en vue d'être présentées par la suite devant les tribunaux.
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