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Echanger ses données contre un café ?

Aimez la page Facebook d’un coffee shop et vous aurez droit à un croissant et un café gratuits. Mais un like, en apparence anodin peut révéler indirectement des informations confidentielles importantes…

Avec l’hégémonie des réseaux sociaux, nous avons pris l’habitude de semer nos informations personnelles un peu partout sur la Toile, sans intégrer l’importance de leur protection. En plus d’être le Graal des moteurs de recherche et autres géant du web, ces données personnelles sont également très prisées par les cyber-fraudeurs. L'usurpation d'identité trouve au travers d'internet la possibilité de se propager plus rapidement. Récupérer des codes secrets, l'identité d'une personne et sa date de naissance, peuvent permettre aux fraudeurs de se faire établir des papiers et de procéder à des opérations frauduleuses.

 

Pour sensibiliser les Britanniques aux conséquences liées à l’usurpation d’identité, Cijas et BBH London ont lancé la campagne « Data to go » . Dans un café, des clients se voient offrir un café et une pâtisserie pour un like sur la page Facebook de l’établissement. Mais sur le gobelet que leur tend la serveuse sont écrits leurs noms, prénoms, dates d’anniversaire, adresses postales… Autant d’informations qu’un simple like peut révéler si les paramètres de confidentialité n’ont pas été correctement configurés.

 

En 2015 au Royaume-Uni, près de 24 000 individus de moins de 30 ans, ont été victimes d’usurpation d’identité. Un chiffre qui a doublé par rapport à 2010 qui comptabilisait 11 000 personnes.

« Les pages Facebook, Linkedin et Twitter représentent beaucoup plus que de simples médias sociaux. Ce sont désormais un terrain de chasse pour les cyber-fraudeurs. Nous invitons les internautes à vérifier leurs paramètres de confidentialité et à bien réfléchir avant de partager leurs informations personnelles. Les réseaux sociaux ont totalement modifié nos façons de vivre et nous offrent une multitude de possibilités. Mais en modifiant quelques paramètres il est possible de profiter de leurs avantages tout en réduisant les risques » , explique Paul Callard, Financial Crime Team Supervisor, pour la Dyfed-Powys Police qui soutient cette campagne nationale.

Data to go

« Les pages Facebook, Linkedin et Twitter représentent beaucoup plus que de simples médias sociaux. Ce sont désormais un terrain de chasse pour les cyber-fraudeurs »

Paul Callard, Financial Crime Team Supervisor, pour la Dyfed-Powys Police qui soutient cette campagne nationale.

Ce spot est diffusé sur les réseaux sociaux des organisations telles que Cijas, Get Safe Online, Santander, HMG Cyber Streetwise. A destination des jeunes, la campagne est également  véhiculée dans les écoles et les universités du Royaume-Uni.

Anaïs Farrugia

Après un master de droit et management de la culture et des médias, Anaïs intègre la rédaction de L’ADN pour un stage de 6 mois. Elle passera ensuite par le monde des agences, notamment en tant que consultante éditoriale chez Brainsonic. Elle réintègre L’ADN en 2019 au poste de Journaliste.

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