Tesla a hacké le marché des voitures de luxe. Mais la marque bouleverse aussi les codes de la relation client – pour le meilleur et pour le pire. Elon Musk voudrait-il mettre le consommateur roi au pas ?
Quand on pense achat de voiture haut de gamme, on pense vendeur empressé, flatteries, explications complètes, café, fauteuil confortable... Mais quand on est décidé à acheter une Tesla, on doit renoncer à tous ces signes extérieurs de déférence. « L’expérience d’achat est vraiment nulle », admet Caroline, après avoir fait les éloges de sa Tesla. Cette quinquagénaire a une belle pratique des concessions haut de gamme – Alfa Romeo pour elle, Audi et Mercedes pour son compagnon – mais jamais elle n’avait vu ça. « Chez Tesla, l'humain, ça n'existe pas », résume-t-elle. À leur première visite, c’est à peine si un vendeur vient les accueillir. Il leur répond de façon laconique, leur donne les clés de la voiture pour faire un essai sans un mot d’explication – et les invite ensuite à acheter en ligne. « C’est le summum du non-service de refuser de passer une commande en...
✔ Accédez à tout le contenu du site
✔ Soutenez notre rédaction
Déjà abonné ? Connectez-vous
Bonjour,
Cet article résume bien ce que j'ai vécu chez Tesla. J'ai acheté la mienne chez un spécialiste de l'occasion, et l'expérience a été excellente. Enthousiasmé par le véhicule, j'ai convaincu un de mes amis de changer sa Porsche Macan par une Tesla. Séduit par le produit, il s'est lancé dans cet achat, mais a vécu tout ce qui est décrit dans votre article, j'en était honteux.
La force du produit est indéniable et je ne voudrais plus en changer, mais attention aux demains qui pourraient être moins faciles (sans parler de l'attitude de Mr Musk).