
Dans une société où la performance et l’optimisation sont valorisées, la quête du bien-être s’accompagne souvent de pressions extérieures. Trouver le juste milieu entre suractivité et contemplation pourrait bien être la clé, selon les conclusions de l’observatoire de Prisma Media Solutions.
Le bien-être n’est pas seulement une tendance : c’est un marché florissant. Avec un chiffre d’affaires mondial estimé à 1 800 milliards de dollars, dont 480 milliards uniquement aux États-Unis, le secteur connaît une croissance annuelle de 5 % à 10 % selon l’étude « Future of Wellness » menée par McKinsey. Dans un monde qui valorise la performance, le bien-être semble être devenu un impératif de plus à atteindre. Entre les injonctions à pratiquer une activité physique régulière, à adopter une alimentation parfaite ou à optimiser chaque minute de son temps, il devient de plus en plus difficile de savoir ce que signifie réellement « prendre soin de soi ». Pour certains, cette quête du bien-être se transforme en hyperactivité, une course à la perfection physique et mentale. Pour d’autres, le chemin vers l’équilibre passe par un retour à la simplicité, une forme de contemplation où l’on apprend à se détacher des attentes sociales. Mais derrière ces réactions se cache une question plus profonde : comment trouver l’équilibre au milieu de cette cacophonie ?
Entre pression sociale et aspirations personnelles : les nouvelles tensions du bien-être
Aujourd’hui, le corps est devenu un objet de performance : il doit être mesuré, entretenu, optimisé. L’essor des applications de suivi de santé, des programmes d’entraînement intensifs et des régimes alimentaires stricts est le reflet de cette tendance. On ne cherche plus seulement à être en bonne santé, mais à atteindre un idéal, souvent façonné par les réseaux sociaux et la consommation de contenus inspirants… mais parfois exagérés. Cette pression engendre une hyperactivité où l’on cherche à cocher toutes les cases : être en forme, manger healthy, méditer, rester productif au travail… Cette course à la perfection, loin d'apporter le bien-être, contribue parfois à une surcharge mentale et physique. On finit par se perdre dans une multitude de pratiques, sans savoir si elles correspondent réellement à nos besoins profonds.
On pense notamment au lien entre bien-être et alimentation qui s'accentue avec l'essor des aliments fonctionnels : superaliments, probiotiques, produits enrichis ou boissons adaptogènes. Ces produits répondent à un désir de bien-être ciblé, promettant des bénéfices sur la digestion, l'immunité ou encore la gestion du stress. Pour de nombreux consommateurs, chaque repas devient une occasion d'optimiser leur santé, et les marques multiplient les innovations pour répondre à cette demande croissante. Aliments enrichis, snacks au CBD, produits sans allergènes ou boissons détox sont aujourd’hui perçus comme des solutions accessibles pour soutenir la santé physique et mentale, directement dans les habitudes alimentaires quotidiennes.
Cependant, face à cette abondance de choix, beaucoup ressentent un épuisement mental. Ainsi, on voit émerger de nouvelles pratiques comme la « slow food » ou l'alimentation intuitive : se nourrir en écoutant ses envies, en privilégiant des ingrédients locaux, naturels et de saison. Les consommateurs exigent aujourd'hui plus de transparence et de qualité, cherchant à retrouver un rapport authentique dans leur manière de consommer. Elles s’inscrivent dans une tendance de la contemplation, où le lâcher-prise devient une réponse aux injonctions de la société. 36 % des personnes interrogées estiment que prendre soin de soi, c’est ne rien faire du tout. Plutôt que de chercher à se dépasser, il s’agit de ralentir, de savourer chaque instant et de renouer avec ses véritables envies. Cette tension entre hyperactivité et contemplation se retrouve également dans notre rapport à l’information et aux médias.
Retrouver l’ancrage dans un monde surchargé
En effet, comment trouver le bien-être dans le maëlstrom que constitue l’information ? Entre notifications permanentes et nouvelles peu positives, consommer des contenus apaisés, triés et hiérarchisés devient essentiel pour maintenir son équilibre mental. Les Français considèrent à 74 % la lecture comme une manière de prendre soin de soi. Face à la crise de l’attention générée par les réseaux sociaux et la consommation frénétique de médias, la presse peut alors apparaître comme un refuge.
En offrant des contenus approfondis, loin des flux incessants d’informations brutes, la presse et ses formats dérivés cross-médias experts permettent de se concentrer sur l’essentiel. 80 % des lecteurs de presse print et 69 % des lecteurs de presse digitale s’y consacrent pleinement, sans distractions (source : Etude ACPM #DemainLaPresse - ImPRESSion). Avec des médias bien-être influents, comme ceux du groupe Prisma Media, qui touche 24 millions de Français par mois (source : ACPM OneNext Global 2024 S1), la presse joue un rôle central dans la promotion d’une consommation apaisée de l’information. Que ce soit en version papier ou digitale, elle propose un contenu réfléchi, structuré et diversifié, qui aide à se reconnecter à des sujets fondamentaux pour le bien-être, tout en réduisant la surcharge cognitive provoquée par l’excès d’information numérique. Les magazines peuvent ainsi constituer de précieux alliés pour celles et ceux qui cherchent à retrouver une stabilité, loin des tumultes de la consommation frénétique de contenus.
Révolutionner notre attention
La quête du bien-être est avant tout une démarche personnelle, entre exigences de performance et besoin de lâcher prise. Dans ce contexte, la clé n'est peut-être pas de « tout réussir » mais de trouver une voie qui répond à nos véritables besoins, sans céder aux pressions extérieures. Cette recherche d’équilibre résonne particulièrement dans une époque où la crise de l’attention et l’hypervitesse deviennent des défis quotidiens. Les flux d’actualités incessants, les contenus de plus en plus accrocheurs et les plateformes saturées nous aspirent dans une consommation frénétique. À mesure que l'expérience en ligne s’alourdit, l’essentiel se dilue, laissant place à une « infobésité » souvent anxiogène. Dans cette spirale, il devient vital de privilégier des informations qui nourrissent véritablement l'esprit et de ralentir pour apprécier une qualité d’attention plus rare.
Peut-être que l’avenir du bien-être réside dans ce retour au temps long, dans l’art de se réapproprier chaque instant. Cela peut signifier savourer un article en profondeur ou simplement prendre le temps d’être présent, loin des sollicitations numériques. Dans un monde où chaque seconde semble monétisée, apprendre à ralentir, à savourer, à se reconnecter avec soi-même n’est plus un luxe, mais une nécessité pour un bien-être durable.
Pour en savoir plus, rendez vous sur le site Prisma Media Solutions
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