
Une ultime fête incandescente, et puis s'en va : avec Because Beaubourg, le Centre Pompidou a refermé ses portes pour cinq ans de rénovation. Son président Laurent Le Bon transforme cette contrainte en opportunité avec le programme Constellation.
« Moviment » plutôt que « monument » : le néologisme inventé par le poète Francis Ponge en 1977 pour décrire le Centre Pompidou naissant disait déjà tout d'une institution culturelle moderne – et de ce qu'elle doit rester : un monument en mouvement. Près de cinquante ans plus tard, alors que le bâtiment iconique ferme ses portes pour cinq ans de métamorphose, Laurent Le Bon incarne cette tension fondatrice. D'un côté, la stabilisation : l'inscription prochaine au titre des monuments historiques consacre une architecture radicale devenue patrimoine. De l'autre, l'expansion : pendant les travaux, le programme Constellation déploiera les collections dans toute la France, tandis que les implantations internationales se multiplient, de la Corée au Brésil. Entre haute couture architecturale et approche « glocale », entre ✔ Accédez à tout le contenu du site ✔ Soutenez notre rédaction Déjà abonné ? Connectez-vous





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