
Terre promise des influenceurs de la téléréalité, Dubaï voit ces expatriés bling-bling partir pour une nouvelle contrée, plus accessible, naturelle et « authentique » : Bali.
Finis les clichés pris depuis le gratte-ciel Burj Khalifa, sur un quad dans le désert émirati ou devant les fontaines de Dubaï. Désormais, pour les anciens candidats de téléréalité et influenceurs Vincent Queijo, Marwa Merazka, Rym Renom, Raphaël Pepin, Anthony Mateo, Benjamin Samat et Maddie Burciaga pour ne citer qu’eux, la vie est ailleurs. Ils ont quitté ce hub oriental pour l’île tellement instagrammable de Bali, dans l’archipel indonésien. Au placard le mode de vie bling-bling, ici on est axé spiritualité, temples et nature.
« On a juste envie d'aller kiffer la vie à Bali »... Certes !
Pour l’ex « Ch’ti » Hillary Vanderosieren et son époux Giovanni Bonamy (883K sur TikTok), l’envie de s’envoler à Bali serait due à un besoin de « prendre des risques », comme ils l’affirment dans une vidéo TikTok publiée en février 2025. « On a juste envie d'aller kiffer la vie à Bali, de profiter et d'offrir autre chose à nos enfants. La nature, une île, avoir une autre vibe », assurent les parents des petits Matteo et Milo.
Parmi leurs abonnés, beaucoup leur reprochent de ne pas assumer pleinement qu’ils sont tout bonnement fauchés. Pour cause, le paradis fiscal pour influenceurs qu’était Dubaï semble de moins en moins accessible – la guerre en Ukraine ayant fait exploser les tarifs immobiliers. D’après Les Échos, les transactions ont bondi de 76 % en un an à cause de l’arrivée de très riches Russes ayant fui les sanctions occidentales. De ce fait, les prix flambent et les locataires – ce que sont la majorité des influenceurs français là-bas – ne sont pas privilégiés dans cette ville où plus de 90 % des habitants sont expatriés.
Et depuis que le rappeur Booba a lancé les hostilités vis-à-vis des « influvoleurs » en 2023, ces anciens candidats de téléréalité qui réalisaient souvent des placements produits frauduleux ont vu leurs affaires affectées, notamment avec l’instauration d’une loi dédiée à encadrer leur pratique. En bref : le marché de l'influence made in Dubaï a drastiquement chuté.
« Les gens ne s’identifient plus »
Interviewée au micro de Jeremstar, Julia Paredes confiait qu’avant, elle pouvait gagner 35 à 40 000 € par mois. Aujourd’hui, elle tourne plutôt sur du 5 000 €. Avec cette somme-là, difficile de vivre aux Émirats. Les loyers, que l’on paie annuellement en une fois, grimpent au minimum à cinq chiffres. Dans une autre vidéo de Jeremstar, Olivia Kugel (412k sur Instagram) confie qu’être influenceur à Dubaï ne marche plus. « C'est se tirer une balle dans le pied. On n’est plus dans l’algorithme français, on a un décalage avec la France. Il ne fait jamais froid, donc on ne peut pas mettre de manteau, les gens [ne] s’identifient plus. »
Pour la youtubeuse Laura Jane, experte des tendances du numérique, cette lassitude vis-à-vis des influenceurs est due à la fatigue des esthétiques, à la montée de la désinfluence et à la crise d’authenticité en cours, estime-t-elle dans une vidéo YouTube. « Quand quelque chose devient trop poli, trop prévisible, trop parfait, les gens commencent à perdre tout intérêt. L’audience est submergée par la similitude. »
Cet exode vers Bali souligne que, depuis la pandémie, l’artificielle « baddie » façon Kylie Jenner, Milla Jasmine, Maeva Ghennam et consœurs a été éclipsée par la plus naturelle « clean girl » à la Hailey Bieber. Au placard les fesses refaites, les injections outrancières, les voitures de sport et les restos de luxe. À la place, on vante un mode de vie fait de Pilates, de surf et de yoga. Popularisé pour sa spiritualité et ses bonnes vibes, Bali devient un meilleur faire-valoir pour se racheter une image. Mais, comme toutes les tendances en vogue, les jours de la « clean girl » et de Bali sont peut-être déjà comptés.
Dégagez de Bali et retournez en France bande de merde y en a déjà plein des gens comme vous
Le futur de ces personnalités remarquables d'inutilité, de stupidité et de prétention n'est heureusement pas garanti et c'est une bonne nouvelle. Merci d'égayer ainsi cette matinée.
Bali et ces clichés "instagramables" ne montrent pas toute la pollution et les déchets qui s'accumulent. L'île ne sait comment gérer l'afflut de toutes ces consommations...
Merci Booba d'avoir nettoyé Dubai de tous ces influenceurs, on peut enfin vivre tranquillement !!
Star de quoi?? Juste dés feignants et des têtes de putes qui servent à rien je plains leurs parents d avoir mis ça au monde !!