
Étudiants, retraités ou actifs… tous veulent guérir de leur addiction à la consommation. Inspirés des Alcooliques Anonymes, ils nous racontent les bienfaits de ces groupes de parole. Récit.
« Ça va les capitalistes, vous avez bien discuté ? » Ce soir de janvier, au pied du quartier des Epinettes à Issy-les-Moulineaux, deux jeunes amusés interpellent une poignée de gens qui sortent du café associatif La Fabrique. Ces « Capitalistes Anonymes » viennent de passer une heure et demie à échanger sur leur chemin vers la sobriété. Depuis plus d’un an, les habitants du quartier se sont habitués à voir défiler de petits groupes disparates dans ce local perché en haut de leur colline – « j’oublie toujours à quel point c’est haut, ici », a glissé une participante en arrivant, essoufflée. Julien, 38 ans, est père de deux enfants. C'est lui qui a fondé le groupe de parole et l’anime tous les quinze jours à La Fabrique. Comme les Alcooliques Anonymes, le groupe accompagne les participants vers la ✔ Accédez à tout le contenu du site ✔ Soutenez notre rédaction Déjà abonné ? Connectez-vous
Merci pour cet article ! La démarche est très intéressante.
La chaire de recherche que je pilote (Impact Positif - Audencia) a lancé un dispositif d'accompagnement à une moindre (et/ou une "mieux") consommation de mode. cela s'appelle Slow Fashion Training. Nous avons déjà dé-formé 300 personnes. https://www.audencia.com/chaire-impact-positif/formation-et-accompagnement/slow-fashion-training
"Consuméristes anonymes" serait peut-être plus consensuel
Merci d'avoir fait connaître cette intéressante démarche
je n'arrive pas a trouver le seminaire de Julien si quelq'un sait ce serait super .
Je suis aussi assez d'accord "consuméristes anonymes" est plus approprié que "Capitalistes anonymes", qui ferait plutôt penser à un groupe de financiers repentis...