
Une nébuleuse d’organisations internationales et libertariennes affûte ses arguments et synchronise ses actions en France.
« Soutenir le mouvement mondial pour la liberté » : la devise sonne comme un manifeste révolutionnaire. C’est pourtant celle d’un think tank américain peu connu du grand public, mais redoutablement efficace. Son nom : Atlas Network, fondé en 1981 par Antony Fisher, un homme d’affaires britannique et adorateur de l’économiste conservateur Friedrich Hayek. Cette organisation basée aux États-Unis s’est donné une mission : propager, partout sur la planète, une idéologie très (très) libérale.
Au programme : moins d’impôts, moins de services publics et moins de fonctionnaires – sauf lorsqu’il s’agit de la police ou de l’armée. Pour Atlas, les citoyens sont avant tout des taxpayers, des contribuables érigés en figures héroïques face à un État présenté comme parasite. Si ce think tank défend ardemment le libre marché, les libertés sociales, elles, ne font pas partie du plan. Sa ligne idéologique flirte ouvertement avec celle de...
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