Portrait de Pascale Goufan, auteur

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Pascale Goufan est membre de L’ADN Le Shift, le collectif du média L'ADN, son prolongement humain.

Si vous deviez raconter votre parcours en quelques lignes… quel fil rouge relie vos différentes vies professionnelles et personnelles ?

P.G. : Penser, expérimenter le réel jusqu’à son paroxysme pour laisser un progrès dans la pensée humaine. Je me vois en Socrate, Victor Hugo ou Malraux : )

Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous occupe l’esprit ou vous fait vous lever le matin (en dehors du café) ?

P.G. : J’écris un livre sur l’histoire d’un enfant hypersensible qui va plonger dans tous les mouvements les plus radicaux de France à la recherche de l’amour véritable. C’est tiré de ma propre vie, donc de faits réels. Vu les fractures et le climat sociopolitique en France, mon objectif c’est qu’il sorte à la rentrée littéraire 2026 afin qu’il ait un impact, peu importe lequel, sur les élections présidentielles de 2027. Au-delà de toutes les crises qu’on connaît, je pense que la crise identitaire est l’une des plus criantes de notre siècle. C’est pour cela qu’il est du devoir des gens aux parcours transversaux comme les miens d’être force d’incarnation et de représentation.

Y a-t-il une rencontre, une date ou un moment qui a changé votre manière de voir le monde ?

P.G. : Ma naissance. Ou plutôt la prise de conscience de ce que cela impliquera. Comme je le dis souvent : nous sommes tous pris en otage par la vie, personne n’a choisi de naître.

Les œuvres (romans, films, expositions, séries, BD, musiques…) qui vous ont retourné·e ou que vous glissez volontiers dans les mains de vos amis ?

P.G. : L’Alchimiste, Her-Bak Pois Chiche, Bel-Ami, Les Liaisons dangereuses, Les Écrits corsaires de Pasolini, le Coran, la Bible…

Mutation ou transformation : quel grand changement (sociétal, technologique, culturel…) vous semble le plus déterminant pour votre secteur ?

P.G. : Mutation : L’avant-garde de notre époque sera incarnée par un mouvement de pensée post-digital. Internet, c’est le mainstream du XXIe.

Une collaboration, un projet ou une initiative dont vous êtes particulièrement fier·e ?

P.G. : Le Shift !

Une personnalité ou un courant de pensée qui influence votre manière de voir le monde du travail ?

P.G. : Le monde du travail je ne sais pas et je m’en fous un peu. Comme je disais plus haut je n’ai jamais été salarié. Personnellement je préfère agir sur les idées qui fondent les systèmes que sur les systèmes eux-mêmes. Surtout je pense que faire évoluer la pensée humaine changera forcément le monde du travail. Le libéralisme est une philosophie pensée avant d’être exécutée. Par ailleurs tous les grands mouvements de penseurs qui ont changé profondément l’humanité des Lumières au surréalisme en passant par la Beat Generation la révolution culturelle de Mao ou celle d’Harlem m’inspirent.

Vous faites partie de L’ADN Le Shift, ce think tank un peu hors-norme : qu’avez-vous envie d’y trouver, ou d’y apporter ?

P.G. : M’imprégner d’un milieu que je ne connaissais pas, les patrons du CAC 40 et les corpos (lol), faire des afters avec Adrien De Blanzy et accessoirement penser la complexité du monde dans lequel on vit, ce qui est ma passion, voire mon obsession. Pour l’apport, je rêve de conceptualiser et d’organiser un jour une soirée club "Mutation par L’ADN".

Votre ambition ou vos rêves pour demain : quel impact aimeriez-vous avoir sur votre organisation, votre secteur ou la société ?

P.G. : Marquer l’histoire par un progrès significatif de la pensée humaine !

Enfin, si vous deviez résumer votre raison d’être en une phrase, une maxime, une réplique culte ou même une punchline… Ce serait ?

P.G. : “La culture ne s’hérite pas, elle se conquiert.” — André Malraux

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