Portrait de Stéphane Duret, Associate Founder, Histoires Françaises
Disruption par l’IA, crise de sens généralisée, guerre en Ukraine, démocratisation du travail hybride, transition démographique, urgence climatique, expansion de la cyber-menace, désinformation de masse…
Pour donner à comprendre les bascules à l'œuvre dans les entreprises, le Club des Annonceurs nous raconte comment les transitions sont vécues... de l'intérieur.
Stéphane Duret, Associate Founder, Histoires Françaises
PERMANENCES
Malgré la multiplication et la diversité des crises, qu’est-ce qui n’a pas changé dans l’exercice de votre métier ?
HISTOIRES FRANÇAISES a pour objectif de mettre en avant le meilleur de la création française et de l’artisanat français écoresponsables. Protéger nos savoir-faire, revaloriser le travail manuel et bien sûr soutenir l’économie locale.
Malgré la multiplicité des crises, nos fondamentaux restent nos fondamentaux :
- l’exigence dans tout ce que nous faisons,
- le soin apporter à nos clients, le fameux «attention to detail »,
- donner du sens à notre façon d’acheter,
- raconter les histoires d’entrepreneurs de nos clients artisans car elle suscitent une réelle émotion, ce qui me semble être l’essence de nos métiers de communicants.
RUPTURES
Comment vous et vos équipes vous êtes-vous adapté à ces mutations ?
La place prépondérante des médias sociaux dans le paysage médiatique actuel et le cycle de vie de ces plateformes, étroitement lié à chaque génération nous impose une grande agilité et un champ de créativité plus ouvert always on : Tik Tok étant l’Instagram de la Gen Z qui lui-même était le Facebook des Millenials !
Il me semble, qu’aujourd’hui plus que jamais, il est indispensable de rester en alerte, curieux, et ouvert, … nous nous remettons souvent en question sans trahir notre raison d’être, nous nous formons en permanence pour rester innovant et en alerte sur les tendances et signaux faible des désirs et besoins de nos clients.
RÉSILIENCE
Quels sont les défis que vous voulez relever dans les années à venir ?
Les défis à venir sont multiples, la question est presque sans fin ! Toutefois, 2 me viennent immédiatement en tête : l’écoresponsabilité et l’IA. Les 2 pour ce qu’ils demandent comme remise en question dans ses façons de penser et de faire et comme nécessaire curiosité et formation pour les intégrer au mieux aussi bien à titre professionnel que personnel.
- l’écoresponsabilité qui est au cœur de notre projet est un défi majeur de chaque jour. Ce doit être, avant tout, un état esprit qui guide chacune de nos actions ; dans une démarche d’amélioration continue.
- l’IA, comment la comprendre, l’apprivoiser et la dompter pour en faire un véritable allié.
Enfin, je rajouterais un dernier point pour notre industrie : la question de la légitimité du « made in France » qui est clé et par définition celle de tous ces labels qui sont censés aider les clients à se repérer, les sécuriser dans leurs choix.
UNE IDÉE FOLLE
Si vous aviez la possibilité d’imposer une nouvelle pratique, ce serait quoi ?
La systématisation du bilan carbone de chaque plan d’action.
L’ANTI-PORTRAIT CHINOIS
- Une tendance qui va faire pschitt : Les Chief Inclusivity Officer, mais c’est peut-être déjà fait !
- La citation qui me définit le moins : « Le mieux est l’ennemi du bien »
- Mon anti-héros préféré : Benjamin Malaussène, tellement pratique d’avoir « un bouc-émissaire » désigné !
- Le plus bel échec de l’Histoire : A l’heure des JO, je dirai la Tour Eiffel !
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