Si on vous dit « Ça, c’est le cerise » et que vous ne répondez pas « Mmm, quelle grâce », c’est que vous êtes totalement dépassé. Pas de panique. On va vous aider.
« Il faut sachez que... », « Ah le gâteau il était sec ? T’es pas menteuse toi ?»... Les phrases qui inondent les foryoupage des jeunes Français·es ne sortent pas du Lagarde et Michard (une ref de daron.ne, pour le coup).
Si vous ne l’avez pas, vous ne pouvez pas parler avec moi
Le dictionnaire de la pop culture puise ses « ref » dans le hate-watching le plus crasse. Arrivent en tête les programmes de la téléréalité et tous leurs dérivés. Fautes de français improbables, accents et vocalises surjoués et rires communicatifs... les refs sortent des écrans et tournent en boucle sur les feeds des réseaux. Mais attention : si vous citez la fameuse phrase de Nabilla « Non, mais allô quoi » , vous êtes le daron de la salle. Si vous placez un « Ça y est, nous y est » , vous êtes déjà plus crédible. Vous pouvez poursuivre avec un petit « Believe, croire en nos rêves » ou un indémodable : « Une robe vraiment » . Même un « Marina passe » passera crème, et vous pouvez vous faire plaisir avec un petit « Il faut sachez que » . La règle : plus vous connaissez de refs, plus vous êtes une pointure.
L’alphabet des refs : pour finir de faire le tri
Après des années d’accumulation de refs, et d’une production qui s’accélère encore, il est venu le temps des compilations. L’alphabet des refs est un exercice qui tourne à la battle : à chaque lettre, on doit trouver la ref hyperconnue ou plus improbable. Pas de chichis, on ne s’embête pas à faire un montage d’extraits. On les cite, en face cam. Les interactions sont faciles, on n’a pas besoin de plus de contenu, on s’abonne direct.
N’entre pas dans la commu' qui veut. Pour réviser vos basiques (on ne vous balancera pas si vous découvrez tout), doomscrollez jusqu’à ne plus pouvoir et vous pouvez commencer par ici.
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