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La testostérone, ce concentré d’homme et cette usine à mythes

Pour l’essayiste Daisy Letourneur, le discours affirmant que la testostérone est synonyme de masculinité et de performance est fallacieux. 

La testostérone est le coupable idéal pour expliquer bien des différences entre les hommes et les femmes. Si les hommes aiment commander, c’est grâce à la testostérone. S’ils sont plus sportifs, la testostérone encore. S’ils prennent plus de risques, toujours la testostérone. Encore aujourd’hui, des études s’évertuent à montrer les liens entre genre et hormones. Mais celles-ci ne sont pas exemptes de biais. Dans son essai On ne naît pas mec, Petit traité féministe sur les masculinités, Daisy Letourneur, une femme « blanche, trans, lesbienne » et une autrice au style limpide et drôle, se penche sur cette « hypothèse testo ». Pour L’ADN, elle...

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Marine Protais

À la rubrique "Tech à suivre" de L'ADN depuis 2019. J'écris sur notre rapport ambigu au numérique, les bizarreries produites par les intelligences artificielles et les biotechnologies.

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