Portrait de Aldric Beckmann, Fondateur de Aldric Beckmann Architectes

Aldric Beckmann est membre de L’ADN Le Shift, le collectif du média L'ADN, son prolongement humain.
Si vous deviez raconter votre parcours en quelques lignes…, quel fil rouge relie vos différentes vies professionnelles et personnelles ?
A.B. : Une longue quête ponctuée de rencontres entre des maîtres et un élève, pour aujourd'hui me retrouver dans le rôle du maître – avec cette joie et obligation de transmettre.
Aujourd’hui, qu’est-ce qui vous occupe l’esprit ou vous fait vous lever le matin (en dehors du café) ?
A.B. : Pouvoir continuer à vivre mes rêves d'étudiant entre art, architecture, exigence et élégance.
Y a-t-il une rencontre, une date ou un moment qui a changé votre manière de voir le monde ?
A.B. : Beaucoup sur des questions de vie et de mort en commençant par-dessus tout par la naissance de ma fille Nelly mais aussi malheureusement la disparition de personnes proches qui ont structuré ce que je suis aujourd'hui.
Les œuvres (romans, films, expositions, séries, BD, musiques…) qui vous ont retourné·e ou que vous glissez volontiers dans les mains de vos amis ?
A.B. : Proust avec La Recherche du temps perdu
Les livres de Siri Hustvedt
La récente exposition de Wolfgang Tillmans au Centre Pompidou
La musique post-punk indé des années 80 entre cri de douleur et poésie.
Mutation ou transformation : quel grand changement (sociétal, technologique, culturel…) vous semble le plus déterminant pour votre secteur ?
A.B. : Je publie fin novembre un ouvrage sur les parties communes dans le logement collectif. Faire commun, prendre soin de l'autre doit devenir une priorité absolue. Je pense qu'il n'y aura pas de prise de conscience collective sur les urgences de notre planète sans un sursaut d'attentions sociales majeures.
Une collaboration, un projet ou une initiative dont vous êtes particulièrement fier·e ?
A.B. : Toujours un peu le dernier projet de l'agence, mais je reste très fier d'un projet réalisé il y a maintenant 15 ans à Paris dans le 13ᵉ arrondissement, mais aussi le projet d'une clinique à Moundou au Tchad pour l'ONG Handicap Santé.
Votre manière d’innover : comment cultivez-vous la curiosité ou la créativité dans votre quotidien professionnel ?
A.B. : Je continue à peindre, encore plus intensément car je prépare une exposition au printemps prochain dans une galerie parisienne et je garde mon vendredi après-midi pour me balader dans Paris avec cette offre culturelle extraordinaire.
Une personnalité ou un courant de pensée qui influence votre manière de voir le monde du travail ?
A.B. : Je me suis construit et j'ai grandi grâce à des rencontres, des maîtres comme Xavier Longobardi, François Seigneur, Claude Rutault ou encore William Alsop... Aujourd'hui disparus, je pense à eux très souvent dans l'ensemble de mes prises de décisions.
Vous faites partie de L’ADN Le Shift, ce think tank un peu hors-norme : qu’avez-vous envie d’y trouver, ou d’y apporter ?
A.B. : De la curiosité, une liberté de ton et une exigence.
Votre ambition ou vos rêves pour demain : quel impact aimeriez-vous avoir sur votre organisation, votre secteur ou la société ?
A.B. : Pouvoir continuer à travailler et à créer comme je le souhaite malgré les vents contraires.
Enfin, si vous deviez résumer votre raison d’être en une phrase, une maxime, une réplique culte ou même une punchline… Ce serait ?
A.B. : « Ce n'est pas la révolte en elle-même qui est noble, mais ce qu'elle exige. »
Albert Camus - L'Homme Révolté, 1951
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