
Les annonceurs s'attaquent aux failles de YouTube
Puisque l’algorithme de YouTube associe parfois des publicités à des contenus inappropriés, JPMorgan s'empare du sujet et crée son propre outil.
En associant des messages de marque à des contenus vidéo douteux (au choix : violents, polémiques, pornographiques, …), YouTube s’est attiré l’ire des annonceurs. La faute à pas de chance... et à un algorithme peu pointilleux en matière de diffusion publicitaire qui n’hésite pas, par exemple, à proposer un spot gouvernemental avant un contenu raciste.
Parmi les données analysées, le nombre de vues par vidéo – l’algorithme bannissant ainsi d’office les comptes dont la viralité ne repose que sur une seule vidéo -, d’internautes abonnés, le type de sujets abordés, la langue, les commentaires, …
Business Insider rapporte ainsi les propos d’Aaron Smolick Executive Director of paid-media, analytics & optimization chez JPMorgan Chase : « Le modèle que Google a construit pour monétiser YouTube fonctionne certainement pour l’entreprise, mais il ne fonctionne pas pour nous. Protéger une marque est une responsabilité qui revient aux gens qui travaillent pour cette marque ».
De son côté, Jake Davidow, Executive Director media & channel strategy chez JPMorgan Chase explique que cette initiative intervient alors que les équipes avaient retiré tout investissement de la plateforme lorsque les premières informations révélant les dérives de l’algorithme sont tombées. « Nous voulions trouver et développer une solution, et être certains de le faire bien ».