Panique à bord lundi matin : les clients d’Orange ne pouvaient plus accéder à Google ni Wikipédia. La raison : les sites avaient été blacklistés par erreur.
Régulièrement, les opérateurs mettent à jour une liste de sites « à risque » . Menaces terroristes et affres du darknet obligent… Mais l’erreur est humaine, et il peut arriver que des sites inoffensifs se retrouvent blacklistés.
S’il est évident que pour certains d’entre eux il est difficile de clamer leur légitimité, quand on s’appelle Google ou Wikipédia, la démarche doit être plus facile… Comme nous le confirment les équipes d’Orange, l’erreur a été immédiatement remarquée. Et pour cause : commencer la semaine sans pouvoir utiliser Google ni Wikipédia peut s’avérer compliqué pour bon nombre d’utilisateurs, et on imagine aisément quelques sueurs froides…
Alors, j'ai eu ça #googledown pic.twitter.com/dHXiQwLuIx
— Claire (@dearbourg) 17 octobre 2016
Au total, au moment de la rédaction de cet article, le hashtag #GoogleDown aura été utilisé plus de 2 400 fois, avec un pic d'activité à 10h du matin.
Si le tir a été rectifié assez rapidement, l’épisode aura eu le mérite de nous faire prendre conscience de l’ancrage de Google dans nos usages : certains internautes n’ont pas manqué de remarquer le remue-ménage créé par l’événement : quand Google est hors-service, certains pensent que c’est internet entier qui est inaccessible…
Quand on fait chier des petits sites tlm osef.
Pour #googledown tt le monde choqué et déçu.Mais j'avais déjà perdu foi en l'humanité. : )
— Émile PRÉVOT (@dededede4) 17 octobre 2016
Quand on te dis que #internet ne marche plus quand c'est #google qui est down... #googledown pic.twitter.com/Eby19cIDVe
— Riad Hacini (@Riad_Hacini) 17 octobre 2016
Un moteur vous manque et tout est dépeuplé . ? #googledown
— The Writer (@mtcova) 17 octobre 2016
Quand les ingénieurs de #Bing découvrent que leur moteur de recherche est plus utilisé que #Google ce matin. #GoogleDown pic.twitter.com/QOotVWYNZm
— Graine de croissance (@InoveBusiness) 17 octobre 2016
Chiffres réseaux sociaux : Visibrain, plateforme de veille des media en ligne.
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