
UK : ça roule pour Uber ? Oui, mais électrique
D’ici 2019, les chauffeurs Uber devront s’équiper d’un véhicule hybride ou totalement électrique pour pouvoir circuler dans les rues de Londres.
Plutôt que de rester spectateur de ce combat – et d’en voir son business potentiellement impacté – Uber a choisi d’en faire partie.
En octobre, la marque lance un Clean Air Fund, destiné à aider les conducteurs à acquérir un véhicule plus écologique. Ainsi, Uber s’engage à ce que sa flotte londonienne soit composée uniquement de voitures hybrides ou écologiques pour la fin 2019. Un objectif qui devrait s’étendre à tout le Royaume-Uni pour la fin 2022.
Conscientes des effets néfastes des émissions des voitures diesel sur la qualité de l’air, les équipes ne sont pas dupes : de nombreuses villes, y compris Londres, sont en train de mettre en place des « Clean Air » Zones. Les véhicules les plus anciens – et donc ceux qui roulent au diesel – pourraient ainsi être taxés pour y circuler. Un coût additionnel qui serait fatal aux conducteurs, qui n’auraient donc plus de véritable intérêt financier à rouler pour Uber.
Le fonds dédié pourrait permettre d’octroyer une subvention allant jusqu’à 5 000£ aux chauffeurs pour qu’ils puissent changer de véhicule. Pour récolter l’argent nécessaire, Uber fait une donation initiale de 2 millions. 35 centimes seront ajoutés à chaque course londonienne.
Dans un second temps, Uber pourrait travailler avec un partenaire pour installer un réseau de bornes de chargement à travers la capitale anglaise, accessible exclusivement aux conducteurs Uber.
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