Portrait de Geneviève Ferone-Creuzet, Cofondatrice de Prophil

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Geneviève Ferone-Creuzet est membre de L’ADN Le Shift, le collectif du média L'ADN, son prolongement humain.

L'ADN Le Shift est né de la volonté de vous inviter à vivre ce que nous vivons en tant que média. 

Qui êtes-vous ? Quelques mots sur votre parcours

G.F-C. : Geneviève Ferone Creuzet. Co-fondatrice et associée de Prophil, cabinet de conseil en stratégie. Vice Présidente du Shift Project. Tombée dans les sujets de climat, finance durable et RSE depuis le sommet de la Terre de Rio en 1992.

3 dates qui ont provoqué votre déclic climatique ?

G.F-C. :

Je dirai plutôt engagement que déclic !

• Sommet de la Terre de Rio en 1992.
• Rencontre avec Jean-Marc Jancovici en 2001.
• La Cop 15 à Copenhague en 2009, la plus politique et attaquée par les climatosceptiques.

Les 3 romans, essais, bd, film, série, documentaires… qui vous ont retourné ?

G.F-C. :

• « L’œuvre au noir » de Marguerite Yourcenar.
• « Les racines du ciel » Romain Gary.
• Le film Interstellar réalisé par Christopher Nolan.

L’engagement que vous avez réussi à tenir ?

G.F-C. :  Le vélo, rien que le vélo, toujours le vélo, au quotidien bien sûr !

La résolution que vous avez du mal à mettre en place (mais vous ne désespérez pas) ?

G.F-C. :  Tout le reste, mais cela fait des années que je n’achète plus de vêtements et c’est très facile car j’en ai déjà trop et je peux tenir encore 20 ans sans problème. Cela étant, cela reste une goutte d’eau...

Vos 3 secrets pour soigner votre solastalgie ?  

G.F-C. :  Accueillir, cultiver et aimer l’impermanence, comme dirait Lao Tseu, la seule chose de permanente dans la vie, c’est le changement !

La solution ou la personnalité qui vous a le plus inspirée…

G.F-C. :  Un jeune maître Corentin de Chatelperron et un mentor Michel Serres.

Vos raisons d’espérer ?  

G.F-C. :  Comme le disait Edgar Morin, « puisque nous sommes perdus, soyons frères », donc un sursaut de fraternité, de lucidité ?

Vos projets pour ces prochaines années ?

G.F-C. :  Travailler au corps et au cœur la gouvernance des entreprises et transformer les modèles économiques. Faire advenir la post-croissance.

Si vous deviez résumer votre raison d’être ?

G.F-C. :   « Il est trop tard pour être pessimiste ». C’est une petite phrase que j’avais glissée dans un de mes livres « 2030, le krach écologique » publié en 2008….la date se rapproche et nous n’avons encore rien engagé à la hauteur de l’enjeu.

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