Portrait de Benoit Granier, responsable alimentation chez Réseau Action Climat

Portrait d'homme

Benoit Granier est membre de L’ADN Le Shift, le collectif du média L'ADN, son prolongement humain.

L'ADN Le Shift est né de la volonté de vous inviter à vivre ce que nous vivons en tant que média. 

Qui êtes-vous ? Quelques mots sur votre parcours

B.G. : Je suis « responsable alimentation » au Réseau Action Climat, une ONG qui fédère 37 associations françaises dans la lutte contre le réchauffement climatique. Avant ça, j’ai passé 8 ans dans le monde académique comme enseignant-chercheur en science politique et en civilisation japonaise.

3 dates qui ont provoqué votre déclic climatique ?

B.G. :

  • 2009 : mes premiers cours de sociologie et politiques environnementales, l’Accord de Copenhague et mon premier visionnage du documentaire « Une vérité qui dérange ».
  • 2010 : mon premier grand voyage, en Asie du sud-est – la découverture de la misère et des injustices du capitalisme libéral.
  • 2015 : la COP21 et l’Accord de Paris.

Les 3 romans, essais, bd, film, série, documentaires… qui vous ont retourné ?

B.G. :

  • La Convivialité et Énergie et équité, de Ivan Illich, pour leur critique radicale du productivisme et du progrès technique.
  • Du bon usage de la nature : pour une philosophie de l'environnement, de Catherine et Raphaël Carrère, pour sa remise en question des notions d’environnement et de nature.
  • Blast, la bande dessinée de Manu Larcenet, sans rapport avec l’écologie mais qui m’a littéralement retourné.

L’engagement que vous avez réussi à tenir ?

B.G. : Réduire drastiquement et espacer de 4-5 ans mes voyages en avion. Le dernier remonte à 2019, donc plus de 3 ans.

La résolution que vous avez du mal à mettre en place (mais vous ne désespérez pas) ?

B.G. : Que le peu de vêtements et linges que j’achète soit systématiquement produits de façon écologique.

Vos 3 secrets pour soigner votre solastalgie ?  

B.G. :

  • D’abord : remettre les choses en perspective. La crise écologique est là, mais il y a quand même des progrès dans d’autres domaines, comme la médecine ou sur les questions de genre et d’orientation sexuelle.
  • Ensuite : profiter des moments ordinaires de la vie (manger, lire, voir ses proches, etc.)
  • Enfin : partir en autonomie en haute montagne, se retrouver seul en pleine nature et oublier les tracas et le sérieux du quotidien.

La solution ou la personnalité qui vous a le plus inspirée…

B.G. : Les débats sur la réduction du temps de travail et la crise écologique, autour des livres de Jérémy Rifkin, André Gorz, Dominique Méda, Jean Gadrey, Daniel Cohen, Jean-Marie Harribey…

Vos raisons d’espérer ?  

B.G. :  Peu nombreuses sont celles et ceux à souhaiter vivre dans un monde où le réchauffement du globe et les événements climatiques extrêmes aggravent la souffrance humaine. Les connaissances scientifiques et les solutions politiques sont sur la table, et il n’est qu’une question de temps avant que nos gouvernants prennent leurs responsabilités.

Vos projets pour ces prochaines années ?

B.G. : Continuer à explorer mon métier au sein du Réseau Action Climat. Approfondir les alliances entre organisations du monde de l’environnement, de la santé et du social sur la notion d’alimentation saine et durable, pour peser davantage sur les décideurs et décideuses politiques.

Si vous deviez résumer votre raison d’être ?

B.G. : Je ne me suis jamais posé la question, mais je dirais que c’est de faire des choses utiles, qui contribuent à améliorer les conditions de vie des humains d’aujourd’hui et de demain, mais aussi de façon plus terre à terre de découvrir des nouveaux paysages et de manger des bonnes choses !

 

 

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