
Le joaillier Courbet lance la première collection en diamants de laboratoire français
Installé place Vendôme à Paris, le joaillier Courbet a présenté une collection sertie de diamants de laboratoire produits en France. Une première alors que ces gemmes sont essentiellement fabriquées aux Etats-Unis, en Russie ou en Chine.
Lancée en 2018, la marque Courbet, qui se revendique « écologique » utilise, uniquement de l'or recyclé, issu de déchets électroniques ou industriels ainsi que des pierres cultivées en laboratoire qui ont les mêmes propriétés physiques et chimiques que celles extraites d'une mine.
« Jusqu'à présent, nous achetions des diamants cultivés en Russie, dans un site qui utilise une centrale hydroélectrique, et aux Etats-Unis dans une société fonctionnant à l'énergie solaire. Mais notre ambition a toujours été d'avoir un circuit plus court, et de nous approvisionner en France », a expliqué à l'AFP le PDG de Courbet, Manuel Mallen.
Des diamants de laboratoire français
Pour sa collection baptisée « Pont des Arts », Courbet a utilisé des diamants fabriqués par la société Diam Concept, hébergée dans un laboratoire du CNRS en région parisienne. Ce laboratoire est le seul en France à produire des pierres destinées à la joaillerie. D'ici quelques mois, une levée de fonds permettra à Diam Concept d'intensifier sa production grâce à trois nouveaux « réacteurs » et de fabriquer quelque 2 000 diamants bruts en 2020.
En France, les prix des pierres de laboratoire sont généralement inférieurs de 30 à 40% aux diamants miniers. Dans sa collection, Courbet propose par exemple une bague en or rose, sertie d'un diamant cultivé de 0,4 carat, à 4 200 euros.
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